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S'intéresser aux langues autochtones

L’ULB est une université multiculturelle ouverte sur le monde. Elle compte, parmi ses étudiant·e·s, 20% d'étudiant·e·s européen·ne·s et 10% venu·e·s du monde entier. En matière de recherche, l’Université est aussi présente sur tous les continents. L’ULB est une actrice importante dans la coopération au développement, particulièrement en Afrique. Si le domaine de la santé est le premier concerné, des chercheur·e·s de domaines aussi divers que l’ingénierie, l’urbanisme, le journalisme et le droit effectuent de la recherche de terrain dans les pays du Sud. Or, ce travail très riche nécessite une certaine maîtrise des langues locales : selon le domaine et le lieu, les compétences linguistiques nécessaires peuvent aller d’une connaissance superficielle d’une lingua franca (le swahili, par exemple) à une connaissance fine de termes médicaux ou botaniques locaux. La présence de l’ULB en Afrique, coordonnée via le réseau Afric@ULB, implique donc une confrontation régulière des chercheur·e·s de l’ULB avec des langues peu ou moins connues.

Il est estimé que plus de 7000 langues sont parlées dans le monde en 2019. Néanmoins, ce grand nombre de langues cache une homogénéisation linguistique croissante, car la moitié de la population mondiale ne parle que 23 de ces langues. Par ailleurs, un tiers des langues recensées sont en danger de disparition, souvent avec moins de 1000 locuteur·rice·s. L’ONU estime qu’une langue autochtone disparaît toutes les deux semaines et, face à cette menace, a proclamé 2019 l’année des langues autochtones.

Dans un double souci de promouvoir la diversité linguistique d’une part et de répondre aux problématiques concrètes liées à la recherche sur des terrains où sont parlées des langues minoritaires, l’Année des langues mettra un accent particulier sur les langues autochtones.
Mis à jour le 19 septembre 2019